Disclaimer: I didn't set out to write a whole book. I saw an image of a storm as a writing prompt, and decided that I needed to work on my French grammar, since it's atrocious, even though my Spoken French is quite good. This probably needs more editing, my husband, The Frenchman, helped where he could. So there might be other things that need work, so take this as a rough draft. My goal is to write a chapter in French a week. And if I finish the book and find a French editor, then I might as well try and self-publish this book in French. HOWEVER, for now, this is just a bit of fun so I can improve my written French.
Charles « le courageux »
Charles « le courageux »
Le soleil se lève délicatement avec un soupir d’éternité. Là-bas près de l’horizon la barque de Charles avait chaviré. Le seul souvenir réel de ce jour-là était conservé dans un petit passage du journal de Monsieur Vidon. Personne sauf lui, ma famille et Madame Leclerc connaissait la vérité sur l’accident qui avait pris la vie de mon frère ainée. Mais, ça n’avait pas arrêté l’imagination collective des personnes qui habitaient dans notre petit village. L’histoire de « Charles le courageux » était devenu une vraie légende entre nos voisins. Je ne savais pas jusqu’à quel point ils admiraient sa mémoire et les faits fantastiques attribués a son depart de cette vie jusqu’au jour où j'étais rentré de l’Amérique.
-Bonjour Mademoiselle Giroud.
Mes yeux suivirent la côte avant de se poser sur lui. Monsieur Vidon n’avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu’on s’était vu, il y a vingt ans. Ses cheveux étaient un peu plus blancs, et il marchait un peu plus doucement qu’avant, mais ses yeux et son sourire étaient toujours jeunes et espiègles.
-Monsieur Vidon.
Je me tourne complètement vers lui pour serrer la main, avant de continuer la petite balade avec lui. Nous marchons ensemble jusqu’à la petite plage, et le port improvisé. Pas très loin de nous, il y a une petite bouée qui marque la place où mon frère a laissé sa vie.
-Tes parents ont décidé de ne pas retourner.
-Ils sont décédés.
-Désolé, nous ne le savions pas. Il y a longtemps ?
-Et es tu restée tous ce temps en Amérique? Tout seule.
-J'ai mon boulot, la maison...
-Ah, bon! Tes parents étaient des bonnes personnes. Ils nous ont beaucoup manqué.
Monsieur Vidon a les yeux en pluie. Il sèche ses larmes avant qu’un soupir s’échappe. Ses yeux sur l’horizon, perdu, probablement dans les souvenirs qu’il partageaient avec mes parents.
Je ne parle pas. Le silence tombe sur nous comme une couverture, comment si nous étions embrassés par des bras chaleureux qui nous soutienne à ce moment-là, où toute la tristesse du monde nous remplis.
-C'est dure la vie. Mais, je suis très content de te revoir. Madame Leclerc aimerait te voir aussi bien sûr.
-Oui, je lui ait envoyé un petit mot pour qu’elle sache quand j'arriverai. Bien sûr qu’elle aura des tas des choses à me raconter. Papa et Maman m’avaient toujours dit qu’elle était la chroniqueuse de la famille. Ça sera chouette de lui parler de la famille, et aussi d’en savoir un peu plus à propos de la ferme.
-Bon, je te laisse. Je suis sûre que tu veux passer quelques instants toute seule, avant que tout le monde viennent dire bonjour. À plus.
Monsieur Vidon part tout seul vers le petit village. Mes yeux le suivent jusqu’a ce que je ne peux plus le voir. Et là, quand je suis toute seule, mes yeux se tournent vers l’horizon. La mémoire de notre dernier jour ensemble est intacte. Même quand je ferme mes yeux, je peux voir Charles sur la plage, ses cheveux roux, trop long, son corps trop battu par le cancer. Il n'avait que dix-sept ans, et savait que l’été qu’on partageait était le dernier. On avait tout fait ensemble. Charles jouait tous les jeux que j’aimais. Il joué aussi aux poupées avec moi. Quand j’étais fatiguée, il me prenait dans ses bras, même quand il était fatigué. Mais, il ne se plaignait jamais.
Ces jours qu’on avait passé ici, était les meilleurs jours de ma vie, car Charles et mes parents avaient vecus ses jours sans aucune peur. Après, quand Charles avaeint quitté ce monde, de sa propre main, notre vie de famille s’était effilochée comme une balle de laine entre les pattes d’un chat.
Je ne suis pas très sûre pour quoi je suis ici.
Mes yeux contemplent les vagues, ignorant la douleur et la solitude dans mon cœur. Je n’ose pas penser au futur. Je n’ose pas imaginer un futur où Charles et mes parents sont vivant. Pour l’instant tous ce que je peux faire, s'est gérer la ferme jusqu’a ce que l'on trouve quelqu’un qui veut l’acheter. Après ça toutes les promesses que j'ai fait à mes parents seront accomplies. Et là, ce jour-là où elles seront toutes accomplies, je pourrais continuer ma vie comme je veux la vivre avec l’absence de la solitude et de la tristesse qui me paralyse.
Peut-être qu’un jour pas trop loin, j’oublierais aussi ce jour-là où Charles avait guidé sa petite barque vers l’orage. J’oublierais les cris de ma mère et de mon père. J’oublierais le son des policiers et de l’ambulance.
Parfois, au milieu de la nuit, je me réveille et je peux écouter sa voix en train de chanter une des cette vieille chanson d’amour. Charles et sa belle voix pouvaient transformer un instant en un moment inoubliable.
Et moi ?
J'oublierais.
-Bonjour Mademoiselle Giroud.
Mes yeux suivirent la côte avant de se poser sur lui. Monsieur Vidon n’avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu’on s’était vu, il y a vingt ans. Ses cheveux étaient un peu plus blancs, et il marchait un peu plus doucement qu’avant, mais ses yeux et son sourire étaient toujours jeunes et espiègles.
-Monsieur Vidon.
Je me tourne complètement vers lui pour serrer la main, avant de continuer la petite balade avec lui. Nous marchons ensemble jusqu’à la petite plage, et le port improvisé. Pas très loin de nous, il y a une petite bouée qui marque la place où mon frère a laissé sa vie.
-Tes parents ont décidé de ne pas retourner.
-Ils sont décédés.
-Désolé, nous ne le savions pas. Il y a longtemps ?
-Et es tu restée tous ce temps en Amérique? Tout seule.
-J'ai mon boulot, la maison...
-Ah, bon! Tes parents étaient des bonnes personnes. Ils nous ont beaucoup manqué.
Monsieur Vidon a les yeux en pluie. Il sèche ses larmes avant qu’un soupir s’échappe. Ses yeux sur l’horizon, perdu, probablement dans les souvenirs qu’il partageaient avec mes parents.
Je ne parle pas. Le silence tombe sur nous comme une couverture, comment si nous étions embrassés par des bras chaleureux qui nous soutienne à ce moment-là, où toute la tristesse du monde nous remplis.
-C'est dure la vie. Mais, je suis très content de te revoir. Madame Leclerc aimerait te voir aussi bien sûr.
-Oui, je lui ait envoyé un petit mot pour qu’elle sache quand j'arriverai. Bien sûr qu’elle aura des tas des choses à me raconter. Papa et Maman m’avaient toujours dit qu’elle était la chroniqueuse de la famille. Ça sera chouette de lui parler de la famille, et aussi d’en savoir un peu plus à propos de la ferme.
-Bon, je te laisse. Je suis sûre que tu veux passer quelques instants toute seule, avant que tout le monde viennent dire bonjour. À plus.
Monsieur Vidon part tout seul vers le petit village. Mes yeux le suivent jusqu’a ce que je ne peux plus le voir. Et là, quand je suis toute seule, mes yeux se tournent vers l’horizon. La mémoire de notre dernier jour ensemble est intacte. Même quand je ferme mes yeux, je peux voir Charles sur la plage, ses cheveux roux, trop long, son corps trop battu par le cancer. Il n'avait que dix-sept ans, et savait que l’été qu’on partageait était le dernier. On avait tout fait ensemble. Charles jouait tous les jeux que j’aimais. Il joué aussi aux poupées avec moi. Quand j’étais fatiguée, il me prenait dans ses bras, même quand il était fatigué. Mais, il ne se plaignait jamais.
Ces jours qu’on avait passé ici, était les meilleurs jours de ma vie, car Charles et mes parents avaient vecus ses jours sans aucune peur. Après, quand Charles avaeint quitté ce monde, de sa propre main, notre vie de famille s’était effilochée comme une balle de laine entre les pattes d’un chat.
Je ne suis pas très sûre pour quoi je suis ici.
Mes yeux contemplent les vagues, ignorant la douleur et la solitude dans mon cœur. Je n’ose pas penser au futur. Je n’ose pas imaginer un futur où Charles et mes parents sont vivant. Pour l’instant tous ce que je peux faire, s'est gérer la ferme jusqu’a ce que l'on trouve quelqu’un qui veut l’acheter. Après ça toutes les promesses que j'ai fait à mes parents seront accomplies. Et là, ce jour-là où elles seront toutes accomplies, je pourrais continuer ma vie comme je veux la vivre avec l’absence de la solitude et de la tristesse qui me paralyse.
Peut-être qu’un jour pas trop loin, j’oublierais aussi ce jour-là où Charles avait guidé sa petite barque vers l’orage. J’oublierais les cris de ma mère et de mon père. J’oublierais le son des policiers et de l’ambulance.
Parfois, au milieu de la nuit, je me réveille et je peux écouter sa voix en train de chanter une des cette vieille chanson d’amour. Charles et sa belle voix pouvaient transformer un instant en un moment inoubliable.
Et moi ?
J'oublierais.
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